Nombreux sont les patients qui souffrent de claustrophobie à repousser leur examen d’IRM. Pour un phobique des espaces clos, l’expérience peut effectivement être traumatisante. Mais heureusement, il existe désormais une solution qui va satisfaire tous les claustrophobes : l’IRM à champ ouvert !
Mieux comprendre l’IRM et la claustrophobie
Une IRM (imagerie par résonance magnétique) est un examen médical qui permet d’obtenir une série d’images de la partie du corps ou d’un organe à examiner. L’appareil d’imagerie médicale fonctionne par champ magnétique et ondes radio et le processus est indolore.
L’examen IRM peut être prescrit pour de nombreux problèmes de santé : diagnostic d’une maladie, d’un cancer, d’une malformation, etc. Seulement, pour avoir des images de qualité, le patient doit rester immobile, ce qui peut être compliqué quand une peur intense et irraisonnée envahit le patient.
La claustrophobie fait partie des phobies les plus fréquentes et elle se caractérise par des crises de panique dès que les patients claustrophobes se retrouvent enfermés dans un espace clos : ascenseur, petite pièce et bien sûr dans un appareil IRM classique, à champ fermé.
Comme son nom l’indique, l’IRM à champ fermé est une sorte de tunnel dans lequel les patients sont introduits. Ils se retrouvent alors déconnectés de leur environnement. De surcroît l’IRM produit des sons forts et percutants qui, bien inoffensifs, augmentent le stress et l’anxiété des patients claustrophobes.
Résultats : les patients ont l’impression de perdre le contrôle et se mettent à paniquer. L’échographe aura beau tenter de rassurer son patient, malheureusement l’examen ne pourra pas se dérouler correctement à moins d’être anesthésié.
L’IRM à champ ouvert : une alternative aux IRM traditionnelles
Pour pallier les problèmes de claustrophobie, des IRM de dernière génération ont vu le jour : les appareils IRM à champ ouvert. Grâce à ces nouveaux appareils d’imagerie, les patients ne sont plus enfermés dans un tunnel, mais installés entre deux grandes plaques horizontales.
De surcroît, le patient peut aussi demander à être accompagné pendant l’examen, ce qui lui permet d’être encore plus détendu. Seul bémol, les IRM à champ ouvert sont proscrites aux personnes porteuses d’un implant cochléaire, d’un stimulateur cardiaque ou d’un neurostimulateur. Pour ces patients, la seule solution est de trouver une IRM à champ fermé relativement silencieux. Le bruit étant moins fort, les examens d’imagerie sont un peu moins stressants.
Comment se préparer à une IRM à champ ouvert
Si vous êtes claustrophobe et que votre médecin vous demande de passer une IRM, la première chose à faire est de vérifier qu’il existe un centre de radiologie ou un hôpital qui dispose d’une IRM à champ ouvert près de chez vous. En France, très peu d’hôpitaux et cliniques sont encore équipés d’un tel système. Il y a la clinique de l’Essonne à Évry, la clinique de la Porte Verte à Versailles, la maison de santé à Drancy et l’hôpital de Charleville-Mézières. Toutefois, vous pouvez éventuellement envisager une solution alternative : l’appareil IRM à large tunnel qui possède une large ouverture.
Si vous n’avez pas d’autres choix que d’effectuer vos examens avec un appareil IRM à champ fermé, sachez qu’il existe des solutions pour réduire votre anxiété le jour de l’examen. N’hésitez pas à utiliser différentes techniques de relaxation : sophrologie, cohérence cardiaque, méditation de pleine conscience, etc. Ensuite, il est tout à fait possible de vaincre une phobie grâce à des thérapies telles que la thérapie comportementale et cognitive, l’hypnose ou encore l’EMDR.
Voici quelques solutions supplémentaires pour passer un examen IRM en toute sérénité :
- Avant l’examen : au moment de la prise de rendez-vous, prévenez l’équipe médicale. En cas de stress important, elle pourra vous prescrire un sédatif léger à prendre le jour de l’examen. La veille, faites vos exercices de relaxation et essayez de bien dormir.
- Le jour J : si le manipulateur sait que vous êtes claustrophobe, il peut adapter l’examen à votre phobie. Vous bénéficierez d’un casque anti-bruit et un dispositif muni d’un miroir sera installé pour vous permettre de garder un contact visuel avec l’extérieur de l’appareil.
Pour conclure : passer une IRM même quand on n’est pas claustrophobe est une expérience toujours un peu stressante. Seulement, c’est un examen essentiel pour détecter des soucis de santé. Alors, si vous devez prendre rendez-vous suivez nos conseils pour faire baisser votre stress et obtenir une belle image de qualité du premier coup !